Chez le syndicat des médecins généralistes, MG France, on assure que la constitution des listes « s’est bien passée ». Il y a bien eu « quelques soucis », reconnaît Claude Leicher, comme en Guyane, où la liste a été retoquée pour vice de forme, ou en Martinique, où il n’a pas été possible de constituer de liste. Mais mis à part ces deux cas, « en métropole, ça s’est très bien passé », assure le président de MG France qui ne fait pas état de tensions liées à la nouvelle configuration régionale. « On s’est adapté à la réalité des choses », commente-il à ce sujet, présentant à cette occasion son organisation comme « un syndicat pragmatique ».
S’il a fallu « composer selon les desiderata des uns et des autres », Claude Leicher affirme qu’il a « beaucoup de renouvellement » parmi les candidats figurant sur les listes MG. Un renouvellement qui passe non seulement par une féminisation mais également par l’arrivée de « beaucoup de jeunes ». Et le leader de MG de citer l’exemple de la liste constituée pour l’URPS de la région Centre, emmenée par Alice Perrain (ex-chef de file des jeunes et remplaçants de ReAGJIR), à l’origine de remise sur pieds de l’antenne tourangelle de MG. Au-delà de correspondre au renouvellement des cadres du syndicat, ce rajeunissement des listes permet de « faire place à une nouvelle génération qui envisage l’exercice (N.D.L.R. : de la profession) de façon sensiblement différente », assure Claude Leicher. Regroupement entre professionnels, exercice mixte, modes de rémunération alternatifs sont autant de thèmes appelés à modifier, progressivement, le paysage de la profession et intéressant les généralistes fraîchement diplômés. Pour le chef de file de MG, l’implication de ces derniers est d’autant plus indispensable qu’ils abordent ces sujets de façon moins idéologique que les confrères de sa génération. Outre l’apparition de jeunes et de généralistes enseignants, les listes de MG se caractérisent par la présence de nombreux « binômes » en pôle position. « À chaque fois que c’était possible, nous avons nommé des femmes en tête de liste », soutient Claude Leicher qui reconnaît que l’objectif n’est « pas pleinement réussi ». En tout, MG France présente 12 « tickets », dont 7 sont portées par des femmes. Au fil des listes, leur présence varie. Mais une chose est sûre, pour Claude Leicher, « il faut faire évoluer nos modes de représentations ».
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