La situation épidémiologique continuant de se dégrader, la rupture des chaînes de contamination reste une priorité. Aussi, la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) annonce ce vendredi dans un communiqué le lancement dès samedi d’un nouveau téléservice (accessible sur le site https://declare.ameli.fr/) permettant aux cas-contacts de patients positifs au Covid-19 de demander un arrêt de travail en ligne.
« Afin que les personnes identifiées comme cas contact à risque puissent s’isoler pendant le temps nécessaire, notamment lorsqu’elles ne peuvent pas télétravailler, un arrêt de travail spécifique peut s’avérer nécessaire », relève la Caisse. Ce nouveau téléservice dispense donc les patients de se rendre dans un cabinet médical.
Des vérifications avant le versement des IJ
« Après avoir effectué sa demande, l’assuré pourra bénéficier d’un arrêt de 7 jours débutant à la date à laquelle l’Assurance Maladie l’a contacté pour l’inviter à s’isoler et à réaliser un test, après un contact à risque avec une personne testée positive au coronavirus, explique la caisse. Pour les assurés qui se seraient déjà spontanément isolés avant cette date, l’arrêt pourra être rétroactif dans la limite de 4 jours. Dans l’hypothèse où les résultats de test ne seraient pas encore connus à la fin de l’arrêt initial, l’assuré pourra demander une prolongation de celui-ci dans la limite de 7 jours supplémentaires. »
L’Assurance maladie précise enfin qu’elle « vérifiera que l’assuré est bien connu en tant que cas contact à risque » avant de procéder au versement des indemnités journalières. « En cas d’accord, une attestation d’isolement valant arrêt de travail dérogatoire lui sera adressée, qui pourra être présentée à l’employeur », conclut-elle.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique