Le gouvernement a commenté la situation lundi 10 octobre. Sur France Inter, le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gabriel Attal, a reconnu « un week-end de galère pour des millions d’automobilistes, qui ont eu le plus grand mal à trouver de l’essence ». Il s’est dit « bien conscient des grandes difficultés » et a promis que le gouvernement mettait « tout » en œuvre « pour que cette situation puisse s’améliorer et se régler dans le courant de la semaine ».

Plus tard dans la journée, le mouvement de grève pour les salaires chez TotalEnergies a été reconduit jusqu’à mardi 11 octobre et étendu à une quinzaine de stations-service autoroutières. Le mouvement a été reconduit à la raffinerie de Normandie, près du Havre, dans le dépôt de carburants de Flandres, près de Dunkerque et à la « bio-raffinerie » de La Mède (Bouches-du-Rhône).

Un DGS-Urgent pour informer les professionnels ?

Le président de l’UFML-S Dr Jérôme Marty rapporte lui aussi « de plus en plus de retours sur le terrain de professionnels de santé qui ne trouvent pas de station essence… » Le généraliste demande donc « un DGS-Urgent pour que région par région, les professionnels sachent dans quelle station-service ils peuvent se rendre, avec une mise à jour quotidienne ». Pour lui, « on pourrait imaginer une communication globale comme pendant la crise Covid-19. Dire aux médecins "appelez la préfecture", ce n’est pas comprendre qu’ils n’ont pas le temps de le faire. C’est au ministère de faire le job et d'informer ! »