L’unité dans la contestation : c’est la stratégie que Jean-Paul Hamon, président de la FMF aura tenu jusqu’au bout dans cette campagne aux URPS en se prévalant d’un front très large au-delà des frontières de son syndicat. Jeudi, il participait à Aix à une conférence de presse en compagnie des responsables du Bloc, de l’UFML et du petit mais très remuant Smaer (Syndicat des médecins d’Aix et sa région) pour afficher un "front uni" contre la loi de santé. Dimanche, à quelques heures de la fin de la campagne, le généraliste de Clamart a abattu sa dernière carte en se prévalant du soutien du Dr Bernard Huynh, ex-vice-président CSMF de l’URPS Ile-de-France et président du Syndicat des médecins de Paris.
Dans un communiqué, ce dernier raconte comment cette structure trans-syndicale s’est progressivement éloignée de la CSMF, au point d’appeler aujourd’hui à voter FMF en Ile-de-France. Le gynéco-obstétricien parisien motive la décision de sa structure par trois griefs vis-à-vis de la CSMF : "L’abandon par la CSMF de Gérard Maudrux (...), l’abandon des médecins accusés par les Caisses sur la base de l’avenant N°8 (...), la mollesse du refus du Tiers Payant Généralisé." Et de conclure, radical: "Je vous appelle donc à voter, comme moi, pour les médecins spécialistes et généralistes de la FMF."
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