"Changer de logiciel pour sauvegarder le système de santé". C'est par ces mots que Frédéric Valletoux, président de la Fédération Hospitalière de France (FHF), a inauguré son discours de rentrée. "Si on veut sauvegarder notre système de santé, il faut (...) permettre aux établissements d'adapter leur offre et leur organisation en fonction de réalités de territoires", a-t-il déclaré. Le président de la FHF a notamment demandé "une plus grande souplesse" dans la mise en place des GHT. "Il s'agit d'un peu desserrer l'étau là où c'est nécessaire", a ajouté Frédéric Valletoux, regrettant "les injonctions de certaines ARS qui essayent absolument de faire rentrer des communautés hospitalières dans des schémas qui ne sont pas les leurs".
Face aux déserts médicaux, la FHF estime aussi que "l'ensemble des acteurs financés par l'argent public" doit prendre part à l'obligation de la continuité des soins les soirs et week-ends. Et ce n'est pas sans compter sur les médecins libéraux. Frédéric Valletoux plaide pour un retour de la participation des médecins libéraux à la permanence des soins (obligation supprimée en 2002) et a renouvelé sa proposition de supprimer la liberté d'installation des médecins libéraux en secteur 2 dans les zones surdotées tout en préservant cette liberté pour ceux en secteur 1.
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