L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de vendredi à samedi deux amendements au projet de loi sur la transition énergétique tendant à encadrer le recours à la sous-traitance dans les centrales nucléaires et à mieux suivre la santé des salariés concernés. Le premier, présenté par l'écologiste Denis Baupin, prévoit que le gouvernement puisse "encadrer ou limiter" par décret "le recours à des prestataires ou à la sous-traitance" dans les centrales. Le second, du socialiste François Brottes, prévoit que les travailleurs qui se déplacent d'un site nucléaire à l'autre soit suivi par un médecin du travail référent tout au long de leur carrière.
La question très sensible du suivi médical des travailleurs interimaires du nucléaire a été soulevée dès le début des années 2000 par Annie Thébaud-Mauny, directrice de recherche à l’Inserm, et auteur de "L'Industrie nucléaire : sous-traitance et servitude". En 2013, le film "Grand central" de Rebecca Zlotowski, avec Tahar Rahim et Léa Seydoux, s’est ensuite inspiré de ce thème.
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