D'autres entretiens sont en préparation, assure l'entourage de François Braun, soulignant que « le ministre tient à rencontrer tous les acteurs avant l'engagement de la conférence des parties prenantes à la rentrée ».

Terrain miné

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, cette grande conférence doit associer patients, soignants et élus locaux « autour d'un objectif : assurer l'accès aux soins pour tous », selon le programme du président réélu.

Un chantier a priori consensuel, mais sur un terrain miné par plusieurs sujets sensibles, comme l'obligation de garde pour les médecins, où la limitation de leur liberté d'installation. Lors d'un déplacement à l'hôpital de Cherbourg fin mai, le chef de l'État avait affirmé vouloir lancer initialement ce débat à partir de juillet.

Reste à savoir comment ces discussions sur la santé vont s'articuler avec le Conseil national de la refondation, autre annonce d'Emmanuel Macron, dont l'installation a également été retardée : initialement souhaitée au début de l'été, elle doit avoir lieu finalement la deuxième semaine de septembre, a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

Signe aussi que l'accès aux soins devient un sujet hautement politique : deux groupes de travail parlementaires concurrents ont été créés cette semaine à l'Assemblée nationale.