Le conseil de gestion exceptionnel de l’OGDPC devra trancher mi-juin parmi les pistes à l’étude pour assurer le financement du DPC d’un maximum de professionnels.
Selon la directrice générale de l’OGDPC, aucune hausse de l’enveloppe allouée au DPC n’est actuellement prévue par l’État et l’assurance-maladie. Il est en revanche envisagé de limiter la prise en charge d’une seule action de DPC par professionnel et par an. Une autre option serait d’intégrer dans l’enveloppe de chaque professionnel des programmes considérés aujourd’hui comme étant "hors quota" (DPC pluriprofessionnel, maîtrise de stage, formation des formateurs).
Mais la mesure la plus redoutée des médecins concerne la baisse de leur forfait annuel individuel fixé à 3 700 euros (cette somme permet d’indemniser le médecin et de régler l’organisme de formation). « La possibilité d’ajuster le forfait en cours d’année est donnée par loi », rappelle Monique Weber.
L’IGAS estime que compte tenu des contraintes budgétaires, « la mise en œuvre de l’obligation de DPC pour l’ensemble des professionnels de santé semble hors de portée, [...] sauf à revoir les contours de l’obligation (qui ne serait plus annuelle mais tous les 3 ans) ou à redéfinir les forfaits ». L’Inspection souligne que l’objectif de 100 % de professionnels formés annuellement nécessiterait un DPC orienté vers un « minimum sanitaire » avec un forfait individuel abaissé de 3 700 à 1 015 euros.
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