Ce sont surtout les médecins qui n’ont pas été atteints de pathologies graves qui soulignent les points positifs à être médecin lorsque l’on est patient.
•Le réseau de soins
« Au moins, je connais les bons et les mauvais endroits pour me faire soigner », « si j’arrive à avoir des consultations de spécialistes pour mes patients, c’est sûr que je pourrai y accéder si j’en ai besoin », « et si je ne connais pas de référent dans ma pathologie, j’activerai mon réseau », « et j’ai dit à l’interne, j’ai le portable de votre patron, il m’a bien parlé ensuite ».
• Les rendez-vous
« Si la secrétaire ne me donne pas de rendez-vous, je parle directement à mon confrère ».
• Le diagnostic
« Avant tout je doute, et moi je peux me permettre de douter, pas comme les patients », « jamais un médecin ne m’a fait un diagnostic auquel je n’avais pas pensé seul », « une maladie orpheline, ça ne me disait rien, le pédiatre a repris toute la physiopathologie pour que je comprenne ce qui arrivait à mon fils, je ne pense pas qu’il fasse ça avec tous les parents ».
• Les traitements
« Si je ne suis pas d’accord avec le traitement, je peux m’en prescrire un autre ou je peux changer de médecin », « moi, les traitements, je me les prescris seule, parce que c’est facile à partir du moment où j’ai le diagnostic », « j’ai du mal avec les discours de prévention de certains confrères : comme si je ne le savais pas que fumer c’est mauvais pour le cœur ».
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