Mais aussi l’hôpital, les infirmières et la Sécu…

Outre l’annonce de la refonte de la médecine libérale, Nicolas Sarkozy a profité de sa visite à Perpignan pour faire passer quelques messages. Sur les choix du gouvernement face à la grippe A (voir page 6), sur la mise en œuvre de la loi Bachelot ou sur la situation financière de l’assurance-maladie.

• HPST opérationnelle en juillet.

«  La réforme de l’hôpital est une de celles auxquelles j’attache le plus d’importance », a affirmé le chef de l’État qui a souhaité que l’ensemble des décrets d’application de la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoire) «  soient publiés avant le premier anniversaire de sa promulgation », en juillet prochain.

• Plus aucun hôpital déficitaire en 2012.

Au nom de la capacité d’investissement de l’institution, le président veut en finir : « Je souhaite que les déficits des hôpitaux soient remis à zéro en 2012. » Apôtre d’un hôpital « bien géré et efficient », Nicolas Sarkozy a soutenu au passage les projets d’intéressement des personnels « à l’activité, à la qualité, et même à l’équilibre des budgets ». Il a également affirmé qu’en matière de restructuration, il était pour la chasse aux « doublons ».

• Pas de débat sur la retraite des infirmières.

Le schéma proposé aux infirmières dans le cadre de la réforme de leur cursus (LMD) est cohérent, a plaidé le président pour qui le sujet a semblé clos. Soit les infirmières intègrent la catégorie A et partent en retraite à 60 ans, soit elles choisissent de ne pas le faire et continuent de cesser leur activité à 55 ans.

• Une conférence fin janvier sur les comptes de l’assurance-maladie.

Le chef de l’État ne veut plus « financer les dépenses de santé par la dette », ça n’est « pas légitime », a-t-il insisté. Une conférence sur le déficit de l’assurance-maladie va être organisée à la fin du mois de janvier. « Elle doit naturellement évoquer la méthode pour rééquilibrer les comptes de l’assurance-maladie puis pour maintenir cet équilibre dans le temps. »