L’Union nationale des omnipraticiens de France (UNOF, branche généraliste de la CSMF) a demandé ce mercredi à l’assurance-maladie l’ouverture urgente de négociations conventionnelles sur la revalorisation du C à 25 euros. « C’est la priorité des priorités » martèle le Dr Luc Duquesnel, patron du syndicat.
Il assure que, grâce à l’action des libéraux « qui ont fait réaliser depuis trois ans des économies de l’ordre de 1,5 milliard d’euros à l’assurance-maladie », il y a des marges de manœuvre.
Luc Duquesnel rappelle aussi que le nombre de consultations de médecine générale baisse, rendant la situation « insupportable » pour les omnipraticiens.
« 10 000 euros perdus chaque année »
Le volontarisme de l’UNOF sur le C à 25 euros a fait réagir MG France. Dans un communiqué, son président, le Dr Claude Leicher, rappelle que la CSMF et le SML « ont exclu expressément la médecine générale, et elle seule, de l’accès à la cotation MPC (majoration pour clinicien) de 2 euros », lors des négociations sur l’avenant 19 à la convention, signé le 26 novembre 2006.
MG France fait ses calculs et constate que ces deux euros manquants « font perdre chaque année 10 000 euros aux généralistes ». En conséquence, Claude Leicher « demande solennellement » à ces deux syndicats de retirer leur signature de l’avenant.
Pour Luc Duquesnel, cette polémique est nulle et non avenue. « Nous ne négocions pas pour obtenir je ne sais quelle majoration sur telle ou telle lettre clé, répond-il à MG France. Nous exigeons une revalorisation du C, qui est l’acte de base des omnipraticiens ».
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