« Il faut aboutir à un accord. Passer par la loi serait un constat d’échec », a déclaré ce jeudi matin Michel Brault, le directeur général de la MSA (Mutualité sociale agricole). Le 2e régime de protection sociale en France scrute de près les négociations entre la CNAM et les médecins libéraux. Ses bénéficiaires, au nombre de 5,6 millions, sont directement concernés par la problématique des dépassements d’honoraires.
L’accord rêvé selon la MSA prévoirait une période probatoire avant l’installation en secteur II. « S’installer en honoraires libres dès la sortie des études, cela nous paraît déraisonnable », expose ainsi Michel Brault.
La MSA, favorable à la création d’un observatoire des dépassements, considère que les médecins en secteur II devraient réserver au moins 50 % de leur activité en tarif opposable. Le régime des agriculteurs est par ailleurs favorable à la modulation des dépassements selon le profil du praticien. « On ne peut pas comparer un médecin hospitalier ayant un secteur privé à Paris, et un jeune gynécologue qui s’installe dans la Creuse ou ailleurs », estime Michel Brault.
« Les syndicats sont nostalgiques de la médecine de papa », tacle Dominique Voynet, seule médecin ayant voté la loi Garot
Face à un tweet raciste d’un membre de Reconquête, des médecins de l’Oise portent plainte
Prescription des aGLP-1, l’usine à gaz ? Après les médecins, la Fédération des diabétiques affiche son inquiétude
Quatre généralistes font vivre à tour de rôle un cabinet éphémère d’un village du Jura dépourvu de médecin