Jazz-rock
La sainte trinité brésilienne s’appelait Antonio Carlos Jobim, Joao Gilberto et Vinicius de Moraes. La création de ce brelan d’as à la fin des années 1950 : la bossa nova. Une nouvelle vague qui va inonder le monde de la musique, y compris le jazz, depuis les plages de Copacabana et d’Ipanema. « Bossa Nova. L’âme bohème du Brésil » (Verve/Universal) est une compilation (double CD) qui rassemble la plupart des principaux tubes de ce style devenu sans frontière et qui a donné à de nombreux interprètes l’occasion de célébrer une nation et ses cultures. Y figurent les incontournables – le duo Getz-Gilberto, Baden Powell, Jorge Ben, Chico Buarque, Tom Zé, Sergio Mendes et le tandem Gal Costa-Caetano Veloso –, ainsi que des personnages plus insolites, comme Nino Ferrer, Brigitte Bardot, Serge Gainsbourg voire Henri Salvador et Quincy Jones. Bref, les expert(e)s de la bossa et leurs tubes impérissables.
À plus de 70 ans, Sergio Mendes est plus qu’un des piliers de la bossa nova, et de la musique brésilienne en général, car, en un demi-siècle de carrière, le pianiste-compositeur s’est aussi imposé comme un grand mélodiste, récompensé à de multiples reprises sur la scène internationale. à l’occasion du Mondial de foot, il vient d’enregistrer « Magic » (Okeh/Sony Music), un disque musicalement très festif et contemporain, qui inclut notamment « One Nation », un des titres repris dans l’album officiel de la FIFA, et qui fait appel à de très nombreux invité(e)s, parmi lesquels Carlinhos Brown, John Legend, le légendaire Milton Nascimento, Maria Gadu ou encore Gracinha Leporace, sa femme. Ou la fête de la musique combinée à celle du foot. Sergio Mendes sera à Jazz à Vienne, le 10 juillet et au festival Jazz des Cinq continents, à Marseille, le 20.
Ensemble à cordes aimant bien les rencontres inattendues, le Quatuor Ébène a fait appel, pour son dernier CD, « Brazil » (Erato/Warner Classic), à un passionné et amoureux de la musique brésilienne, le chanteur-compositeur Bernard Lavilliers, et à une chanteuse américaine au timbre particulier, Stacey Kent, pour rendre hommage aux compositeurs brésiliens populaires (A.C. Jobim, M. et P. Vall, H. Pasquale), mais aussi pour faire un détour par l’Argentine (A. Piazzola), les États-Unis (W. Shorter/S. Wonder) et la Grande-Bretagne (Sting, C. Chaplin). Un beau mariage et de belles rencontres qui bousculent les frontières et mélangent les histoires.
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