DES CHANSONS, de belles chansons. Des chansons qui sont liées par un thème, celui de la mer. Baudelaire n’est jamais loin : « Homme libre, toujours tu chériras la mer ». Jérôme Savary préfère citer Jack London en exergue d’un spectacle sans prétention. Il excelle dans ce genre : évoquer en chansons des figures ou des époques. Charles Trénet (avec son ami Jacques Pessis), Boris Vian. Aujourd’hui, il choisit, pour mettre en scène sa fille Nina Savary, une thématique qui va du plus grave (« les Goélands ») au plus amusant (Popeye et sa femme Olive).
Deux interprètes principaux, Nina Savary, qui sait jouer la comédie, danser, chanter, et Julien Maurel, illusionniste qui fait des tours de magie. Ils sont accompagnés par celui que Jérôme Savary présente comme « le plus grand accordéoniste du monde », Roland Romanelli, qui travailla longtemps auprès de Barbara.
Costumes et accessoires ont été imaginés par Michel Dussarat. Il y a de l’inventivité, de la fantaisie. De brefs textes lient une chanson à l’autre, une saynète à l’autre. Nina Savary change souvent de costume et de personnage. Elle chante extrêmement bien des répertoires très différents. Elle est très « jazzy », mais elle émeut dans des chansons mélancoliques. Elle possède un très joli timbre, elle a une présence délicieuse.
On pourrait étoffer ce « récital » sans problème. À la fin, Jérôme Savary lui-même surgit et chante avec sa petite troupe (et toute la salle ravie) « la Mer », de Charles Trénet.
Théâtre Rive-Gauche (tél. 0899.15.20.00), à 19 heures du mardi au samedi et le dimanche en matinée à 15 heures. Durée : 1 h 20.
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