ILS S’AMUSENT, écrivent, jouent en se mettant en scène et font beaucoup rire. Ils n’en sont pas à leur coup d’essai. Tout en poursuivant leurs carrières respectives, Christine Murillo, Jean-Claude Leguay, Grégoire Oestermann se retrouvent régulièrement pour ces exercices, que l’on peut résumer ainsi : ils traquent ces petits tracas de la vie et tentent de leur donner des noms.
« Ugzu » est le troisième spectacle, fruit d’une quête qui donne aussi des publications (« Le Baleinié », Seuil, 4e tome en ce printemps). « Ugzu » est un nom masculin qui désigne une « urne dont on ne sait pas quoi faire une fois les cendres répandues ».
Une jolie scénographie de Jean-Pierre Larroche et une équipe excellente pour les entourer (son, lumière, musique, costumes) : les trois amis prennent les spectateurs à témoin de leurs recherches lexicographiques.
Trois personnalités fortes, trois grands caractères. Ils font semblant de réfléchir à haute voix devant nous et, cette fois, en plus des tracas, ils recherchent aussi les « petits bonheurs » (comme avoir tous les feux verts).
Leur fantaisie, leur malice font merveille. Après « Xu », un premier volet très réussi, « Oxu » n’était pas sans baisses de tension. Avec « Ugzu », ils tiennent un bon rythme, un bon format. Il y a beaucoup de charme, par-dessus la cocasserie et les blagues irrésistibles.
Théâtre du Rond-Point (tél. 01.44.95.98.21, www.theatredurondpoint.fr), à 20 h 30 du mardi au samedi, à 15 h 30 dimanche. Durée : 1 h 20.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série