Jazz-rock
C’est à l’AACM (Association for the Advancement of Creative Musicians) de Chicago que l’on doit l’expression « Great Black Music », née au cœur des années 1960 afin de se différencier, en cette époque de liberté et de prise conscience politique, du terme trop connoté de jazz. « Great Black Music – Les musiques noires dans le monde » est une exposition multimédia qui se tiendra à la Cité de la musique, à Paris, du 11 mars au 24 août et qui pourrait se définir comme la saga des musiques noires, allant des racines africaines jusqu’aux Amériques, voire en Europe, de nos jours (www.citedela musique.fr).
Six salles pour six thèmes : les légendes des musiques noires, avec autant de « totems », dédiés notamment à Billie Holiday, Bob Marley, B.B. King ou Fela Kuti ; Mama Africa ou le berceau ; les rythmes et les rites sacrés, comme le vaudou ; le fil historique, entre l’Afrique et les Amériques ; les Amériques noires, des États-Unis à l’Amérique du Sud en passant par la Caraïbe; et enfin, le « global mix », ou les musiques noires actuelles.
Les musiques noires mais également les musiques improvisées forment l’ossature du programme, toujours très éclectique et défricheur, du festival Banlieues Bleues, dont la 31e édition se tiendra du 14 mars au 11 avril en Seine-Saint-Denis (www.banlieuesbleues.org). Des figures historiques du jazz contemporain, le
pianiste Randy Weston (en duo avec Billy Harper, saxes, en ouverture), le trompettiste Charles Tolliver, Archie Shepp (saxes et chant) et la diva vocale Cassandra Wilson (en clôture) seront au rendez-vous, tout comme l’iconoclaste trio groovy Medeski, Martin & Wood et la flûtiste de Chicago Nicole Mitchell. Au rayon musiques africaines et du monde, Salif Keita, Seun Kuti (fils de Fela), Roberto Fonseca (piano, Cuba) et Yom (musique klezmer). Sans oublier la toujours impressionnante armada de musiciens français, dont le vocaliste André Minvielle, Vincent Courtois (violoncelle) ou encore deux tandems, Andy Emler (piano)-Thomas de Pourquery (saxes) et les jeunes pousses Émile Parisien (saxes)-Vincent Peirani (accordéon).
Réputé pour être une des vitrines de la scène chantée française, le festival Chorus aura lieu du 28 mars au 6 avril dans les Hauts-de-Seine (www.chorus.hauts-de-seine.net). Au programme d’une 26e édition condensée, avec deux temps forts, les week-ends de fin mars et début avril : Jacques Higelin, Salif Keita, Sergent Garcia, Ibrahim Maalouf, sacré dans la catégorie Musiques du monde aux dernières Victoires de la Musique, Mademoiselle K., Magic Malik, M, IAM ou encore Yodélice.
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