Sergiu Celibidache
Il faut avoir vu diriger le Roumain Sergiu Celibidache (1912-1996), et cela les Parisiens qui fréquentaient les salles de concert dans les années 1970 et 1980 ont pu le faire souvent, (les autres n’ayant plus que le DVD pour cela) pour comprendre ce que charisme musical veut dire. Les textes et entretiens aujourd’hui réunis sous le titre « la Musique n’est rien » permettent d’aller plus loin dans cette voie (Actes Sud, 333 p., 29 euros). Même si parfois on a l’impression que le chef d’orchestre veut faire dire à la musique plus que ce qu’elle n’exprime. On retrouvera aussi le maestro en 1992 au sommet de sa carrière – quatre ans avant sa mort – à la tête des Berliner Philharmoniker, dans des retrouvailles après 38 ans d’absence, dans la « Symphonie n°7 » de Bruckner, un document unique assorti d’un documentaire poignant (Euroarts 1 DVD et Blu ray Disc).
Malandain et Houeix
Le chorégraphe français Thierry Malandain, directeur artistique du Temps d’aimer la Danse (« le Quotidien » du 17 septembre) et directeur du Ballet Biarritz, compagnie avec laquelle il a donné à cette ville son identité chorégraphique et un rayonnement international, a à son actif un nombre enviable de chorégraphies. Olivier Houeix est depuis dix ans le témoin photographique de cet itinéraire exemplaire et il sait saisir chez Malandain et ses danseurs le geste juste, l’expression et le mouvement qui laisseront un souvenir définitif de son art. L’album « Malandain + Houeix » est un magnifique hommage au créateur et à sa compagnie (en vente sur le site de la compagnie, www.malandainballet-boutique.com, 208 p., 25 euros).
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