ON N’AIME PAs tout dans ce spectacle : l’inspiration de l’auteur est plus ou moins bonne. Il y a des méthodes de fabrication qui sentent l’atelier d’écriture. Mais le succès est au rendez-vous de ce monologue qui doit beaucoup à la main sûre du metteur en scène, Christophe Lidon, et à l’incarnation de la comédienne, Stéphanie Bataille, qui a une personnalité assez bien accordée à la fantasque milliardaire amie des artistes et des arts.
Ce qui gêne toujours un peu dans ce style d’écriture – et ici on ne parle vraiment que de la manière dont Lanie Roberston a conçu « sa » Peggy Guggenheim, c’est ce qu’il y a d’indiscret, d’impudique dans la manière de prêter gestes et comportements à quelqu’un qui a vécu, quelqu’un qui fut très célèbre et fréquenta la jet-set internationale, consacrant son temps à aider les artistes.
Ceux qui sont allés à Venise connaissent son palais blanc devenu fondation, musée. C’est dans cette maison qu’il faut se projeter, dans ses voyages et imaginer… On se laisse séduire par la comédienne (qui a bien d’autres métiers dans le monde du théâtre) et l’on passe un bon moment, si on oublie les quelques saillies racoleuses de l’auteur !
Petit Montparnasse (tél. 01.43.22.77.74), à 20 heures, du mardi au samedi et en matinée le dimanche à 15 heures. Durée : 1 h 30.
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