C’EST UNE SOIRÉE de pure amitié, de beauté, de poésie. Une soirée qui réunit trois hommes de grand talent. Dans un lieu très sympathique, le Grand Parquet, aux frontières des 18e et 19e arrondissements, Simon Abkarian met en scène un texte qu’il a écrit (publié par Actes Sud-Papiers), « Ménélas Rapsodie ». Il l’a transposé au théâtre avec deux amis musiciens grecs. L’un est à la guitare, Kostas Tsekouras. L’autre joue son bouzouki et chante magnifiquement bien des chansons d’amour d’un répertoire ancien et populaire. La présence de Grégoris Vassila émeut. Son répertoire est parfaitement accordé au thème de Simon Abkarian.
On pourrait être dans un café de Thessalonique, d’Alexandrie, on pourrait être en Turquie ou en Arménie, ou partout en Grèce. Sur la nappe de la table qui réunit les trois hommes, les traductions des chansons sont projetées, très lisibles. Très élégant, Simon Abkarian dit le poème qu’il a écrit. C’est beau cette déploration rageuse et amoureuse de Ménélas. En creux, la belle Hélène, traîtresse et volage.
C’est très touchant, très rare et très accessible. Un spectacle à voir entre amis. Au Grand Parquet, qui ressemble un peu à un cirque, un peu à un cabaret, on s’attarde pour siroter et bavarder. Une soirée lumineuse et chaleureuse.
Grand Parquet (35, rue d’Aubervilliers, tél. 01.40.05.01.50, www.legrandparquet.net). Du mercredi au dimanche à 21 heures. Jusqu’au 3 février. Durée : 1 h 30. Texte chez Actes Sud-Papiers (14,50 euros).
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