Écrivains-médecins
« L’Enfant d’Hippocrate » est le premier livre d’un étudiant en médecine de 24 ans, publié sous le pseudonyme de Joachim Groult. Qualifié de roman, ce court ouvrage réunit des textes aux formes diverses, du côté de la poésie plus que du récit, inspirés au jeune auteur par les lieux et les situations auxquels il est confronté. L’angoisse de l’impuissance face à la maladie et à la mort se lit entre les lignes (Éditions Persée, 84 p., 12,20 euros).
« La Nuit du jazz » est le 4e roman de Paul Zeitoun, ancien chef de service et professeur de médecine, spécialiste des maladies digestives. Il met en scène un couple qui ne parvient pas à avoir un enfant. Mais voilà qu’Emmanuelle se découvre enceinte. Sa très brève rencontre avec un musicien de jazz afro-américain y serait-elle pour quelque chose ? Une histoire simple racontée dans un style direct, avec de nombreux dialogues (Anfortas, 136 p., 14 euros).
Après trente ans de médecine générale dans le Midi et un essai, en 1978, évoquant, déjà, le clonage (« Opuscule sur l’immortalité »), Jean-Pierre Simoni se consacre à l’écriture. Il a signé dans les années 2000 trois romans, dont « l’Année des chemises noires », qui conte le passage à l’âge adulte d’un petit paysan corse pendant la guerre. Dernier-né, « l’Asymptote du rajeunir » est décrit par son auteur comme « à mi-chemin entre roman noir et vulgarisation scientifique ». Son héros, un homme de 83 ans, est atteint d’une une hypersécrétion de l’hormone de croissance qui le fait rajeunir, maladie orpheline qui sera nommée Rétropedia. De quoi poser, dans ce gros roman situé entre Corse et Marseille, de nombreuses questions existentielles (Durand-Peyroles, 332 p., 18 euros).
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