« Rodin et la danse » : au musée Rodin (1), les treize « Mouvements de danse » en terre cuite, réalisés entre 1903 et 1912, entourés de sculptures, photographies et dessins, retranscrivent le langage des gestes et l’émotion des mouvements des danseuses.
Les voiles de Loïe Fuller, la liberté d’Isadora Duncan qui danse pieds nus, les acrobaties d’Alda Moreno, la sensualité brute de Nijinsky, la souplesse des bras et poignets des danseuses cambodgiennes venues pour l'Exposition universelle, l'expression de la Japonaise Hanako. Fasciné par les danseuses de l'époque, le sculpteur s'inspire également des danses antiques, populaires et folkloriques.
Pour comprendre Rodin, à voir aussi, au musée français de la Carte à jouer, à Issy-les-Moulineaux, jusqu’au 20 mai, le travail de son assistant Paul Cruet, qui, dès 1905, crée les moules du maître à partir des modèles en argile et qui achèvera la monumentale « Porte de l’Enfer ».
D'autres expositions
Loin des grâcieuses danseuses asiatiques, avec l'exposition « Enfers et fantômes d'Asie », c’est l’épouvante, si recherchée depuis des siècles en Asie, qu’explore le musée du Quai Branly (2), dans les arts traditionnels, le spectacle, le cinéma et la bande dessinée. Monstres vampires, fantômes affamés bouddhiques, squelettes japonais, revenants, spectres, marionnettes du théâtre d’ombres thaïlandais… Parfois, comme le lion chinois qui chasse les mauvais esprits, ils ont un rôle bénéfique.
Sculptures aussi, du Basque Eduardo Chillida (1924-2002), aux Abattoirs de Toulouse (3) jusqu’au 26 août, autour du feu, de la terre, de l’eau et du ciel. Une soixantaine d’œuvres, dont les volumes sont pour l'artiste autant de « lieux physiques, spirituels et humanistes ».
Après 30 ans à la Maison européenne de la Photographie (4), dont il a fait un lieu incontournable, Jean-Luc Monterosso y présente jusqu'au 20 mai sa dernière exposition, « La photographie française existe… je l'ai rencontré ». Une manière de répondre, avec un choix subjectif d'une cinquantaine de photographes, au conservateur photos du MoMA, qui lui disait au début des années 1980 que la photographie française contemporaine n’existait pas ! Après la MEP, l'exposition sera présentée cet été à Lille dans le cadre du festival Transphotographiques.
(1) Jusqu'au 22 juillet. Tél. 01.44.18.61.10, www.musee-rodin.fr
(2) www.quaibranly.fr
(3) www.les abattoirs.org
(4) www.mep-fr.org
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