LE COLLECTIF Les Possédés présente l’adaptation d’un livre qui parle de la société faussement heureuse des banlieues apparemment sereines des États-Unis dans les années 1950-1960.
Gazon vert, signes du confort dont l’essentiel, en ces années-là, un beau réfrigérateur. Pelouses au cordeau, maison de bois peintes de couleurs harmonieuses, pas de barrières, tout semble paisible et enviable dans le rêve américain des banlieues. John Cheever montre les conflits, les névroses, les jalousies et montre aussi comment les enfants sont les lieux de la douleur. Ceux qui expriment, par leur corps, par des maux, les forces destructrices qui minent les belles apparences.
Le Collectif Les Possédés travaille sous le regard de Rodolphe Dana, qui signe la mise en scène et dirige sept de ses camarades, dont certains incarnent plusieurs personnages. Le spectacle est bon. Intéressant, vif. Il s’en tient aux anecdotes, ne cherche en rien à analyser. Mais cela ne nuit en rien à la théâtralité. C’est un bon travail, à partir d’un texte que l’on a envie de lire et qui a fourni la matière d’un film connu. Mais les comédiens, en chair et en os, n’est-ce pas toujours plus émouvant, plus drôle (car on rit beaucoup) et plus déchirant ?
Théâtre de la Bastille (tél. 01.43.57.42.14), à 21 heures jusqu’au 22 décembre. Durée : 2 h 15 sans entracte. On peut lire le roman chez Folio. Dans le cadre du Festival d’automne.
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