Jazz-rock
Dans la nouvelle génération, le duo sous toutes ses formes, mais sans contrebasse, est en train de prendre le pas sur le trio. Vincent Peirani et Émile Parisien se sont rencontrés au sein du quartet du vénérable Daniel Humair en 2009. L’accordéoniste trentenaire, originaire de Nice, s’est fait une belle réputation pour avoir accompagné l’année dernière la chanteuse Youn Sun Nah et pour avoir remporté le prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz en janvier 2014. Même récompense, en 2013, pour le saxophoniste, principalement soprano, né à Cahors, également trentenaire, qui voue un culte à Bechet, Coltrane, Whorter et Steve Lacy. Tout naturellement, les deux instrumentistes étaient amenés à travailler ensemble. D’où leur premier CD, « Belle Époque » (ACT/Harmonia Mundi). Une façon de rendre hommage à de grands compositeurs du siècle dernier, Duke Ellington et Sidney Bechet ayant leur préférence, ainsi que le très classique standard de Mills Irving, « Saint James Infirmary ». Et au milieu coulent d’admirables compositions originales, qui sont à la fois des évocations des débuts de la tradition musicale et des ouvertures sur de nouvelles formes de jazz. Une musique libre et à la recherche du mouvement musical perpétuel. Le duo sera le 14 mai au Château de Hautefort, en Dordogne, le 30 au festival Jazz sous les pommiers à Coutances et le 27 juillet au Parc Floral à Paris).
Le RéZZo Focal Jazz à Vienne est un tremplin qui se déroule au cours du festival Jazz à Vienne (du 27 juin au 12 juillet) et, l’année dernière, c’est le tandem WaterBabies (un clin d’œil à Miles Davis ?) qui a remporté le concours. WaterBabies est composé d’Armel Dupas (claviers et pianiste dans le groupe du contrebassiste Henri Texier et de la violoniste Fiona Monbet) et de Corentin Rio (batterie) et vient de sortir un album de new jazz intitulé « Inner Island » (Naïve). Ce « nouveau jazz », si caractéristique de la nouvelle génération en faisant bouger les frontières, emprunte surtout aux musiques actuelles, comme l’électro-pop, et utilise des rythmiques électroniques et le vocoder, une machine à tamiser les voix. Un mélange total des genres parfaitement dans l’air (ère ?) du temps. Les deux musiciens seront en concert le 16 mai à Nantes, le 22 à Paris au Sunset/Sunside, le 26 juin à l’Orléans Jazz Festival et le 12 juillet à Jazz à Vienne).
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