DEUX « BOURGEOIS gentilhomme à l’affiche », c’est plaisant et il y en a même un troisième*. Mais ils ne jouent pas dans la même cour, comme on dit. Le spectacle de Marcel Maréchal est moins cossu que celui de la Porte-Saint-Martin avec François Morel (« le Quotidien » du 25 janvier). Ici, pas d’orchestre, pas de danseurs, de grandes voix. Mais une troupe. Et un grand acteur dans le rôle-titre. Marcel Maréchal, dans sa belle robe bleue décorée de plumes de paons, est touchant. Il compose un personnage madré et roublard. Il possède un tel métier, une telle personnalité, qu’on a le sentiment qu’il joue Jourdain avec simplicité, naturel. Mais tout cela, c’est du travail et du talent.
Sa Madame Jourdain est très bien dessinée par Agnès Host et tout le monde s’amuse. La marquise de Liana Fulga, avec son délicieux accent, est tout à fait vraisemblable et toute la troupe suit. Sans grands moyens et sans grande rigueur. On a connu Marcel Maréchal metteur en scène plus rigoureux. Ici, on révise son classique ou on le découvre, facile, pas intimidant pour un sou. Pas d’orchestre mais une bande enregistrée et une composition signée François Fay et une « Turquerie » finale assez jolie. Ce « Bourgeois gentilhomme » est un spectacle très sympathique, accessible qui plaît à toutes les générations.
Théâtre 14-Jean-Marie-Serreau, à 20 h 30 les mardi, vendredi, samedi, à 19 heures les mercredi et jeudi, à 16 heures le samedi (tél. 01.45.45.49.77, http://theatre14.fr). Durée : 2 h 10 sans entracte.
* Studio Théâtre d’Asnières, mis en scène par Laurent Serrano, jusqu’au 12 février (nous n’avons pas encore vu ce spectacle, mais l’équipe est de qualité).
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