BATTEUR et peintre abstrait, né voici 74 ans en Suisse, installé en France depuis plus d’un demi-siècle, Daniel Humair a fait partie de quasiment toutes les expériences musicales avant-gardistes et modernes de l’Hexagone, grâce à un style rythmique très personnel et original, développé à partir de celui d’Elvin Jones. En cette rentrée, le batteur gaucher est présent dans deux projets, entouré des meilleurs musiciens de la nouvelle scène jazz française.
Dans « Sweet & Sour » (Laborie Jazz/Abeille Jazz), il pose ses fûts au sein d’un quartette sans piano mais avec un accordéoniste – Émile Parisien (saxophones), Vincent Peirani (accordéon) et Jérôme Regard (contrebasse) –, sur dix compositions originales des membres du groupe. D’où il ressort une musique qui se partage entre mélodies écrites, harmonies libres et surtout dégage de très grandes possibilités d’expression spontanée et directe. Ou l’éloge de la musique improvisée, « free », fluide, féconde et inspirée, imaginée par un attelage mené à la baguette par le maître.
Le projet avec le trompettiste Nicolas Folmer, « Lights » (Cristal Records/Harmonia Mundi) est de facture beaucoup plus classique, en raison de la personnalité du coleader, cofondateur du Paris Jazz Big Band. Avec la complicité d’Alfio Origlio (piano) et Laurent Vernerey (contrebasse), et sur des compositions inédites, on assiste plus à une revisite des univers musicaux des deux instrumentistes qu’à une volonté d’explorer et de faire exploser les thèmes. Une forme de néobop l’emporte ainsi sur l’improvisation débridée. Mais toujours dans la modernité. À vérifier à Paris, au Sunside, le 31 octobre (www.sunset-sunside.com).
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