Les premiers Maoris sont arrivés entre le VIe et XIXe siècles sur les îles qui constituent aujourd’hui la Nouvelle-Zélande, redécouvertes par le navigateur anglais James Cook en 1770. Sous souveraineté britannique, les Maoris ont obtenu, par le traité de Waitangi en 1840, la garantie de leurs droits. Depuis, ils ont lutté avec succès pour conserver leur culture. eux cent cinquante œuvres du musée Te Papa Tongarewa relient les trésors ancestraux et la création contemporaine. Références généalogiques omniprésentes dans les waka (pirogues) qui les ont conduits sur l’île, maisons communautaires, tatouages, mana (force spirituelle qui investit divers objets), langue et musique, protection de l’environnement naturel. On comprend d’où viennent le haka des All Blacks et les qualités des navigateurs néo-zélandais !
Musée du quai Branly (www.quaibranly.fr, tél. 01.56.61.70.00). Jusqu’au 22 janvier.
Gisèle Freund, l’œuil frontière, Paris 1933-1940
Fuyant l’Allemagne nazie, Gisèle Freund (1908-2000) arrive à Paris, où sa famille d’accueil la présente à Jean Paulhan, directeur de la NRF chez Gallimard. Pour subvenir à ses besoins, elle photographie les jeunes talents, Malraux, Sartre, Camus… En 1935, elle se lie avec Adrienne Monier et Sylvia Beach, qui réunissent dans leurs librairies toute l’avant-garde littéraire anglo-saxonne. Congrès international pour la défense de la culture, série en couleur, elle effectue les portraits de tous les écrivains de l’époque : Joyce, Woolf, Claudel, Cocteau, Zweig, Gide, Colette, Gide, Valéry, Breton, Nizan, Martin du Gard... En 1941, elle embarque pour l’Amérique du Sud, laissant une série de portraits de dix ans de littérature d’avant-garde.
Un fac-similé en deux carnets accompagne l’exposition ; 116 tirages couleur annotés de sa main et 16 tirages noir et blanc avec en vis-à-vis une citation choisie par elle.
Fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent, 3, rue Léonce-Reynaud, 16e (www.fondation-pb-ysl.net, tél. 01.44.31.64.31). Du mardi au dimanche de 11 à 18 heures. Jusqu’au 29 janvier.
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