À Paris, ne pas manquer l’occasion unique de voir en France les chefs-d’œuvre du MoMA de New York (Fondation Louis Vuitton, jusqu’au 5 mars).
Plusieurs expositions proposent de nouveaux regards sur des artistes à la renommée internationale. Au Centre Pompidou, jusqu'au 29 janvier, l’André Derain fauve et cubiste avant son retour à la tradition – et la rétrospective César qui commence, avec ses « Fers soudés », « Compressions », « Empreintes » et « Expansions » (jusqu'au 26 mars). Au Grand Palais, l’inspiration grecque, asiatique et autre, de Gauguin, dans la quête d’une nature primitive (jusqu’au 22 janvier). Un Monet intime vu à travers sa collection personnelle, au musée Marmottan jusqu’au 14 janvier.
L’année 1932 de Picasso en son musée, marquée par l’érotisme que lui inspire Marie-Thérèse Walter (jusqu'au 11 février). Le regard de Paul Valéry sur Degas avec son ouvrage méconnu, « Degas Danse Dessin » et la riche collection du musée d’Orsay (jusqu’au 25 février). Rubens peintre des souverains d’Europe et aussi diplomate, au musée du Luxembourg jusqu’au 14 janvier.
Mais aussi des découvertes : les pastels rarement exposés de Degas à Redon au Petit Palais (jusqu’au 8 avril), les secrets des mille et une couleurs créées depuis 1740 à la Manufacture de Sèvres (jusqu’au 2 avril), et au musée du Louvre jusqu’au 15 janvier le goût de François Ier pour les artistes du Nord.
Des anniversaires. « Dada Africa », l’inspiration africaine il y a 100 ans du mouvement Dada, à Zurich, Berlin et Paris, au musée de l'Orangerie jusqu'au 19 février. À voir avec trois siècles de sculptures de l’Afrique équatoriale de l’ouest au musée du quai Branly jusqu’au 21 janvier. Et aussi une promenade comme un voyage contemporain dans le parc de Versailles (jusqu’au 7 janvier), tandis qu'au château on évoque les visiteurs depuis l'ouverture au public par Louis XIV (jusqu’au 25 février).
Côté photo, la mode, les portraits, les natures mortes, les débris de l’Américain Irving Penn au Grand Palais jusqu’au 29 janvier ; la jeunesse de Bamako du Malien Malik Sidibé à la Fondation Cartier jusqu’au 25 février ; l’approche réaliste et formelle d’Albert Renger-Patzsch, acteur de la Nouvelle Objectivité, au Jeu de Paume jusqu’au 21 janvier ; 30 ans de paysage français vu par 160 artistes, à la Bibliothèque nationale jusqu’au 14 février ; les tragédies et les hommes du XXe siècle de la collection du cinéaste Marin Karmitz à la Maison Rouge jusqu’au 21 janvier.
Dans les régions
À Lyon, les Mondes Flottants de la Biennale d’art contemporain, où dialoguent les arts visuels, la musique, la poésie et la performance (jusqu’au 7 janvier). Et une collection de bijoux des Touaregs, les hommes bleus du Sahara, jusqu’au 4 novembre 2018 au musée des Confluences.
Dans les suites de Mai 68, la naissance du mouvement Support-Surface, qui, en déconstruisant les tableaux, le cadre, le châssis et la toile, recherche de nouvelles formes, à voir au Carré d’art de Nîmes (jusqu’au 31 décembre), et la rétrospective Daniel Dezeuze au musée de Grenoble (jusqu’au 28 janvier).
À Strasbourg, les musées de la ville reviennent jusqu’au 25 février sur la richesse de la vie culturelle pendant l’occupation allemande après la défaite de 1870 et jusqu’en 1930, tant sur les plans architectural, universitaire, urbanistique, décoratif que scientifique. En témoignent le complexe de loisirs de l’Aubette et la création de l’École des Annales, fondatrice de la science historique contemporaine.
À Nantes, première exposition monographique de Nicolas Régnier, peintre classique français qui fait à Rome toute sa carrière au XVIIe siècle.
À Lille, au Palais des Beaux-Arts, le monde paysan dans une nature silencieuse de Jean-François Millet et son influence contemporaine sur les arts américains (jusqu’au 22 janvier). Et au LaM de Villeneuve-d'Ascq, jusqu’au 7 janvier, un des premiers amateurs du cubisme et découvreur des naïfs, Wilhelm Uhde.
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