Très jeune, il a eu la vocation de la médecine. Et dès l’internat, il a nourri un blog d’observations sur la vie quotidienne d’un hôpital. Installé à Toulouse, il a publié plusieurs ouvrages, dont « Alors voilà - Les 1001 Vies des urgences », succès international et version bande dessinée.
Baptiste Beaulieu, né en 1985, est une belle personnalité, généreuse, empathique. Un visage ouvert encadré d’une courte barbe roux pâle, un regard franc, une manière fluide de s’exprimer. Il écrit aussi des romans, parfois inspirés d’expériences difficiles, tel « la Ballade de l’enfant gris ». Il est associé à des émissions sur France Inter et élabore des chroniques très intéressantes. Dernièrement, par exemple, l’accès aux piscines ou au métro, etc., des personnes en situation de handicap, en France, aujourd’hui. Instructif… Baptiste Beaulieu donne confiance.
C’est dans le souci de rendre plus fluide, plus claire, plus facile la communication entre soignés et soignants qu’il avait ouvert son blog et qu’il a poursuivi son chemin depuis.
Très jeune, Axel Auriant a eu la vocation du jeu et de la musique. Dès l’enfance et l’adolescence, il a été comédien. Un peu plus tard, mais il n’avait pas 20 ans, on l’avait repéré, notamment lorsqu’il jouait, seul en scène avec sa batterie, un texte de Cédric Chapuis, « Une vie sur mesure », au Tristan-Bernard.
À 21 ans, le voici au Théâtre des Béliers parisiens, le théâtre d’Arthur Jugnot, qui signe la mise en scène de cette adaptation soignée qui a triomphé, l’été dernier, au festival off d’Avignon. « Les 1001 Vies des urgences » nous précipite dans un monde éprouvant, celui du quotidien de l’hôpital. Une esquisse de bâtiment un peu de guingois, avec ses fenêtres, au centre. À jardin, un lit-table qui est aussi une batterie, sur laquelle joue le remarquable musicien qu’est Axel Auriant. À cour, couchée sur un lit, une silhouette de femme, un mannequin, une poupée de chiffon bleu. Et on y croit.
C’est la patiente de la chambre 7. Une femme âgée, en phase terminale d’un cancer. Elle n’est pas seule dans l’univers du jeune médecin qui s’adresse à nous, qui raconte, qui se bat, se débat, se dépense sans compter pour que les patients aillent le mieux possible dans un petit monde où les autres médecins, infirmiers, aides-soignants, hommes et femmes, sont également complètement engagés.
C’est une belle célébration, humaine mais aussi politique, de l’hôpital, de l’art de la médecine. Les faits rapportés sont durs souvent, éprouvants. Pourtant, il y a de la joie, de la vitalité et donc du rire dans ce spectacle, et les talents engagés sont remarquables.
Théâtre des Béliers parisiens, du mercredi au samedi à 21heures, dimanche à 15heures. Durée : 1h20. Tél. 01.42.62.35.00, www.theatredesbeliers.com
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