Alors qu’il s’est distingué avec ses écrans incurvés, le Sud-Coréen LG, pionnier de l’OLED (qui a supplanté la technologie des afficheurs à cristaux liquides LCD), innove en présentant deux téléviseurs OLED « plats », de 55 et 65 pouces, 4K, compatibles HDR, animés par l’interface WebOS 2.0 (disponibles en octobre contre 5 000 euros pour le 55EF950V et 8 000 euros pour le 65EF950V). Sans abandonner pour autant l’écran courbe, avec une gamme en 55 pouces de modèles ultrafins, dont la dalle ne mesure que 4,8 mm d’épaisseur, les prix variant de 2 500 euros pour un OLED Full HD et entre 5 000 et 8 000 pour du 4K.
Panasonic a également créé la surprise en dévoilant au récent salon de Berlin le TX-65CZ950, son premier téléviseur OLED, équipé d’une dalle incurvée provenant certainement du spécialiste LG mais revue et corrigée par la firme nipponne, qui a notamment inclus son processeur maison 4K Studio Master ; il en résulte des noirs extrêmement profonds et une colorimétrie élargie. Ce 65 pouces sera mis en vente le mois prochain, 10 000 euros environ.
Chez Philips, l’innovation vient du système AmbiLux qui équipe le 65PUS8901, l’appareil étant doté de 9 picoprojecteurs disposés en cercle derrière la dalle, qui projettent un prolongement de son affichage sur la surface entourant son cadre jusqu’à 1,20 m (alors que les LED du système précédent, Ambilight, ne faisaient qu’illuminer les contours du téléviseur avec une colorimétrie approchante). Ce téléviseur Ultra HD de 65 pouces, qui fonctionne sous Android TV, est attendu autour de 5 000 euros.
Disponible courant octobre contre 7 000 euros (support mural compris), la TV Sony X91C joue la finesse, avec une profondeur de seulement 15 mm pour une dalle de 75 pouces, un record lorsqu’on sait qu’elle utilise la technologie de rétro-éclairage LED et non pas OLED. Capable d’afficher des images Ultra HD 4K, ce téléviseur tourne sous Android TV et supporte la 3D.
Palette de couleurs
Le mois prochain toujours, sortiront les nouveaux modèles de la série A87 de Thomson, incurvés et compatibles avec la technologie Wide Color Gamut, qui, selon le fabricant, permet d’obtenir une palette de couleurs 30 % plus étendue. Disponibles en 55, 65 et 78 pouces, ils sont compatibles HEVC, c’est-à-dire aptes à diffuser des images Ultra HD, connectés et capables d’afficher des images 3D. Leurs prix s’échelonnent de 1 500 à 7 000 euros environ.
On ne saurait clore ce panorama sans évoquer les téléviseurs du Chinois Hisense, premier dans son pays sur le secteur, où il est entré par la petite porte, avec par exemple le très honorable 55K390 vendu moins de 600 euros, et qui s’attaque au haut de gamme en mettant à la disposition du public français, dès octobre, le XT910 : un 65 pouces « ULED », équipé d’une dalle Ultra HD incurvée, qui se pose en concurrent de l’OLED avec une qualité d’image au moins équivalente, pour un prix deux fois moindre, à savoir 3 500 euros. À charge pour les spécialistes de vérifier.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série