SUR LA JOLIE scène de La Pépinière, une table sur laquelle est posée une antique machine à écrire, des feuilles de papier. À gauche, une fenêtre, au fond, une porte. Des lumières sourdes, des lumières nocturnes, essentiellement données par la lampe de bureau pour éclairer le travail d’une jeune femme, qui écrit et parle devant nous, une petite heure durant.
Voici cette jeune femme. Blonde, les cheveux tirés en arrière en une tresse. Chemisier blanc, cardigan, pantalon un peu court sur des chaussures lacées. Intemporelle est celle qui nous parle. On hésite au début sur le moment où se situe l’action. Se souvient-elle d’événements anciens ou bien rêve-t-elle la vie qu’elle aurait pu vivre si l’homme qu’elle attend n’avait pas été arrêté, et elle, peut-être, bientôt ?
Le texte de Timothée de Fombelle est volontairement tramé de blancs, de silences. Clémence Poésy, sous la direction d’Étienne Guichard, traite le texte comme une partition musicale. Elle possède une présence séduisante et elle est une interprète délicate. Il y a un charme certain dans ce moment sans prétention, parfaitement exécuté (comme on le dirait d’une pièce musicale) et qui touche avec simplicité.
La Pépinière Théâtre (tél. 01.42.61.44.16, www.theatrelapepiniere.com), du mardi au samedi à 19 heures. Durée : 1 heure.
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