IL Y A des spectacles qui naissent comme des propositions simples, rapides, promises à quelques représentations seulement et qui, par le miracle d’une grâce personnelle et d’une joliesse touchante, deviennent des « tubes ». Exactement comme une chanson mélodieuse.
« Histoire un merle blanc » est ainsi. On ne compte plus les saisons mais le bel oiseau n’a pas perdu une plume et le costume de Stéphanie Tesson est toujours blanc comme neige.
Cette comédienne sensible, metteur en scène original (on vient d’applaudir, au Potager du Roi, à Versailles, ses promenades théâtrales), aime Musset. Elle a eu l’idée de cette adaptation et a trouvé avec Anne Bourgeois l’idéal regard. Cette grande directrice d’acteurs et metteur en scène a su animer les confidences du merle, figure de Musset lui-même, qui raconte ses amours avec George Sand et ses doutes d’écrivain. C’est joli, souvent drôle, très sensible. Un moment ravissant, qui amuse les grands comme les adolescents.
Théâtre de Poche-Montparnasse (tél. 01.45.44.50.21, www.theatredepoche-montparnasse.com), à 19 h 30 du mardi au samedi, jusqu’au 26 juillet, relâches les 6 et 10 juillet. Durée : 1 heure.
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