Auteur de « Nos femmes », pièce jouée il y a quelques mois par Daniel Auteuil, Richard Berry, Didier Flamand, ou encore de « Nous ne nous mentirons jamais », avec Fanny Cottençon et Jean-Luc Moreau, Éric Assous est l’un des meilleurs auteurs actuels de comédies. Avec « Représailles », il confirme toutes les qualités qui font son succès : sens des situations, art du dialogue. Ici, il ne fait pas dans la dentelle.
Tout commence alors que Francis (Michel Sardou) et Rosalie (Marie-Anne Chazel) viennent de marier leur fille Melissa (Emma Gamet). Dans la chambre de leur hôtel de luxe, genre Relais & Châteaux, les parents, fatigués par une belle journée et une réception réussie, se disputent : Rosalie se demande pourquoi Francis a beaucoup dansé avec une grande blonde. Qui est cette Hélène (Caroline Bal) ? Qui sont Jennifer (Teresa Oviedo) et Eva (Valérie Vogt), qui vont apparaître ensuite ? Que va-t-il arriver à la gentille Melissa ? Que vient faire ce Monsieur Landru (Michaël Rozen) dans l’histoire et qui est Julien (l’excellent Laurent Spielvogel) ?
On n’en dira rien pour ne pas gâcher le plaisir. La pièce est moins subtile que « Nous ne nous mentirons jamais », mais elle est d’une efficacité adroite. Malgré quelques éléments assez caricaturaux, elle est très agréable. Anne Bourgeois qui signe la mise en scène, a beaucoup de métier, de talent et sait parfaitement diriger ses comédiens. La distribution est bonne et on doit souligner combien la grâce mutine, l’alacrité de Marie-Anne Chazel donne de l’électricité à la représentation. Michel Sardou s’amuse vraiment. Son excellente partenaire lui donne du nerf et, du coup, cet artiste qui a tendance à trop se surveiller lorsqu’il joue la comédie, se lâche un peu plus que d’habitude et cela lui réussit !
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