Le Festival d’Automne présente une jeune compagnie venue d’Argentine et qui interprète une pièce inspirée de La Ménagerie de verre. Simple et bouleversant.
Un décor qui est une boîte métallique surmontée d’un plafond de lumière. Une lumière blanche, crue, qui met à nu les quatre protagonistes. Une mère qui rêve, Ursula (Susana Pamin), une fille « sans coquille », comme dit sa mère, Antonia (Pilar Gamboa), un frère, Lorenzo (Esteban Bigliardi), son copain Maximiliano (Esteban Lamothe).
Parce qu’elle ne pouvait obtenir les droits de « la Ménagerie de verre », Romina Paula a composé sa propre version. Il n’y a pas de petits sujets de verre ici. On s’accroche aux chansons à la mode pour rêver. Au centre, Antonia, fragile mais exerçant une autorité profonde sur son frère, sa mère, ce petit monde. On reconnaît la trame de Tennessee Williams et la qualité humaine des personnages. La jeune Pilar Gamboa est fascinante de simplicité, de vérité. Ses camarades également. C’est du théâtre pur et très touchant. La langue espagnole est traduite en surtitres lisibles. Une compagnie à découvrir.
Théâtre du Rond-Point (tél. 01.44.95.98.21, www.theatredurondpoint.fr/), à 18 h 30 jusqu’au 24 décembre. Durée: 1 h 20.
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