Les nouvelles expositions

Une rentrée très prometteuse

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Publié le 06/09/2018
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Art-Le Caravage

Art-Le Caravage
Crédit photo : PINACOTECA DI BERA/BRIDGEMAN IMAGES

Art-Miro

Art-Miro
Crédit photo : RMN-GP/M. RABEAU

Art-Picasso

Art-Picasso
Crédit photo : MUSÉE POUCHKINE/SUCCESSION PICASSO

À Paris, comme il se doit, la rentrée est marquée par des expositions phares. Pour l’art moderne et contemporain, on ira au Centre Pompidou pour découvrir le cubisme à l’origine des avant-gardes (17 octobre-25 février) et au musée d’Orsay, dès à présent, pour les périodes bleues et roses de Picasso entre 1900 et 1906, avec des œuvres que l'on ne reverra pas de sitôt en France. Des œuvres maîtresses exposées en partenariat avec le musée Picasso, qui, de son côté, explore ce que signifie pour l'artiste la notion de chef-d'œuvre (jusqu'au 13 janvier). À la Fondation Louis Vuitton, l’expressionniste viennois Egon Schiele et Jean-Michel Basquiat (3 octobre-14 janvier).

Pour l’art ancien, le musée Jacquemart-André présente Le Caravage à Rome avant son exil, entouré de ses contemporains, amis et ennemis (21 septembre-28 janvier). Au Grand Palais, la Venise en fête au XVIIIe siècle rayonne au-delà de sa lagune (26 septembre-21 janvier). Dans le même lieu, rétrospective du Catalan Miro, ni abstrait ni figuratif (3 octobre-4 février), et Michael Jackson, inspirateur de l’art contemporain (23 novembre-14 février).

Le sculpteur Alberto Giacometti est dans son nouvel Institut à Montparnasse, où son atelier a été reconstitué, et face à ses contemporains au musée Maillol (14 septembre-20 janvier). Des œuvres impressionnistes de collectionneurs privés seront à voir au musée Marmottan (13 septembre-10 février), alors que Nantes évoquera le scandale des débuts du mouvement (12 octobre-13 janvier).

Au Louvre, les trésors d’antiques et de modernes italiens du marquis Campana seront réunis pour la première fois depuis la dispersion de la collection en 1861 entre la France et la Russie (7 novembre-11 février).

À voir également dans la capitale des artistes moins connus, comme le Tchèque Alphonse Mucha, un des fondateurs de l’art nouveau, au musée du Luxembourg (12 septembre-27 janvier), le symboliste belge Fernand Khnopff au Petit Palais (11 décembre-17 mars), ou la Portugaise contemporaine figurative et féministe Paula Rego au musée de l’Orangerie (17 octobre-14 janvier).

Et encore, au musée des Arts décoratifs (19 octobre-10 février) l’architecte, peintre et designer italien Gio Ponti (1891-1979) ; dessiner et couper, la naissance de la sculpture chez Rodin dans son musée (6 novembre-24 février) ; entre art et artisanat, tradition et modernité, la Britannique Grayson Perry à la Monnaie de Paris (19 octobre-3 février) ; et le vaste monde de Tomas Saraceno, à la croisée des arts et de la science, au Palais de Tokyo (18 octobre-7 janvier).

Le monde à voir

Regards sur le monde : Madagascar, lieu de convergence des influences africaines, indiennes et arabes, au musée du quai Branly (18 septembre-1er janvier) ; les dialogues des arts de l’Amérique du Sud depuis la période précolombienne à la Fondation Cartier (14 octobre-24 février) ; le Crac des chevaliers à la Cité de l’architecture et du patrimoine (14 septembre-9 janvier) et un voyage virtuel de Palmyre à Mossoul à l’Institut du Monde arabe (10 octobre-10 février). Sans oublier Japonisme 2018, qui se poursuit jusqu'en février 2019 pour célébrer les 150 ans de l’ouverture du Japon à l’Occident.

Retour sur le passé avec une approche picturale de Sigmund Freud au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (10 octobre-10 février). Au musée de l’Armée, la poursuite de la guerre de 1918 à 1923 à l’Est et au Proche-Orient (5 octobre-20 janvier). La naissance de la sculpture gothique au musée Cluny (10 octobre-9 janvier).

Versailles devient avec Louis-Philippe un musée dédié à toutes les gloires de la France, et au Trianon, le Japonais Hiroshi Sugimoto associe art, architecture et spectacle vivant (16 octobre-20 janvier).

Côté photo, un programme non moins engageant : Dorothea Lange au Jeu de Paume (16 octobre-27 janvier) ; les Nadar père et fils à la BnF (16 octobre-3 février) ; JR, « l’homme qui fait regarder et parler les murs », à la Maison européenne de la photographie (7 novembre-février 2019) ; Martine Franck dans les nouveaux locaux de la Fondation Cartier-Bresson, son mari (6 novembre-10 février) ; Dave Heath au BAL (14 septembre-23 décembre) ; et l’Israélien Ron Amir au musée d’Art moderne de la Ville de Paris (14 septembre-2 décembre). À Chantilly, les primitifs de la photographie entre 1850 et 1870 (30 octobre-6 janvier). Et à Yerres, la collection américaine Gilman/Gonzalez-Falla (15 septembre-2 décembre).

Quelques expositions en région

Au Louvre-Lens, l’amour passion, galant, libertin et autres depuis le péché originel (26 septembre-21 janvier). Au Centre Pompidou-Metz, la nuit dans la peinture moderne et contemporaine (13 octobre -15 avril). Réouverture de la Piscine, à Roubaix, avec Picasso, Giacometti et Hervé di Rosa. À Lyon, au musée des Beaux-Arts, l’empereur Claude, père de Britannicus (11 décembre-17 mars), et au MAC rétrospective Bernar Venet (21 septembre-6 janvier). À Aix-en-Provence, Chagall du noir et blanc à la couleur (1er novembre-24 mars). Le MuCEM, à Marseille, rend hommage au fondateur du musée des Arts et tradition populaire, Georges Henri Rivière, dont il a hérité des collections (14 novembre-4 mars). À Grenoble, Thèbes il y a 3000 ans (25 octobre-27 janvier).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Caroline Chaine
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Source : Le Quotidien du médecin: 9683