HUIT HISTOIRES. Cinq comédiens : deux femmes, trois hommes. Certains étaient déjà là au moment de la création désopilante, en 2001. Annie Grégorio, Philippe Magnan, Christian Pereira. Deux nouveaux les rejoignent, qui connaissent l’esprit Ribes : Caroline Arrouas, chanteuse et totalement déjantée, et Marcel Philippot, qui jouait dans « Ça c’est Palace ! » et dans « les Nouvelles Brèves de comptoir ».
Curieusement, le décor en façades d’immeubles qui se déplacent (il y a autant de manipulateurs en coulisses que d’acteurs), les costumes, donnent une couleur un peu terne à la représentation. Il faudrait injecter un peu de pep sur ce plateau. Il est grand. Les comédiens, parfois, flottent. Mais les textes n’ont rien perdu de leur saveur absurde et fonctionnent bien. Les histoires se suivent et ne se ressemblent pas dans leurs arguments. Mais l’écriture vive et tout en ruptures donne son unité à l’ensemble.
Notre saynète préférée demeure celle que Jean-Michel Ribes a gardée pour la fin : la visite du musée. Ici, on va plus loin que l’anecdote, on vise les travers d’une société et les cinq interprètes sont réunis en un bouquet éclaboussant.
Théâtre du Rond-Point (tél. 01.44.95.98.21, www.theatredurondpoint.fr), à 21 heures du mardi au samedi, à 15 heures le dimanche. Représentations supplémentaires les samedis 9, 16, 23 mars à 17 h 30. Jusqu’au 23 mars. Durée : 1 h 50 sans entracte. Le texte est publié par Actes Sud, collection « Babel ». Une tournée suit.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série