Les enfants d'abord. Au pays des Trolls, la reine Barb et son père veulent détruire tous les genres de musique sauf le hard-rock. Poppy et Branch tentent de l'en empêcher. « Les Trolls 2 - Tournée mondiale », animation 3D DreamWorks qu'Universal propose sur plusieurs centaines d'écrans (après une sortie en VOD réussie ce printemps aux États-Unis), offre ainsi des séquences colorées avec des chansons originales et des airs à succès des dernières décennies, avec pour les voix françaises Vitaa et Matt Pokora. En prime, un gentil message sur l'acceptation des différences (à partir de 7-8 ans).
Un autre film d'animation, dans un autre genre, est à l'affiche, « Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary », de Rémi Chayé (« Tout en haut du monde »), Cristal du long métrage au festival, d'Annecy : son père blessé, Martha Jane conduit le chariot qui va vers l'Ouest, mais, accusée de vol, doit fuir habillée en garçon (à partir de 6 ans).
À Paris, les enfants pourront profiter de Mon Premier Festival, qui, du 21 au 27 octobre proposera 300 projections dans 14 lieux à 4 € la séance, avec des avant-premières (dont « Petit Vampire », de Joann Sfar, invité d'honneur) et des animations (à partir de 21 ans, quefaire.paris.fr/monpremierfestival). Le musée du Quai Branly Jacques Chirac organise aussi un festival de cinéma jeune public, pour les 4-12 ans, du 17 au 25 octobre, en accès libre et gratuit : de « Drôles de filles » des quatre coins du monde (dont le Japon de Miyazaki ou l'Iran de Marjane Satrapi) à découvrir en 22 films.
À la santé des spectateurs
L'ivresse source de courage et d'inspiration ? Dans « Drunk », qui fait partie de la sélection Cannes 2020, Thomas Vinterberg (« Festen », « la Chasse ») part d'une théorie – qu'il attribue au psychiatre norvégien Finn Skårderud – selon laquelle l'homme serait né avec un taux d’alcool dans le sang déficitaire de 0,5 g/ml. Il imagine quatre professeurs dans la quarantaine qui décident de faire l’expérience d’une consommation régulière d'alcool pendant leurs heures de travail. « Si le film est une forme de célébration de l’ivresse, il est évidemment aussi un portrait lucide de ses effets dévastateurs », tient à préciser le réalisateur danois, qui espère qu'il « donnera matière à réflexion et à débat auprès d’un public qui vit dans un monde de plus en plus défini par une rhétorique puritaine, mais avec une consommation d'alcool assez élevée au niveau mondial, même à un très jeune âge ». Mads Mikkelsen au mieux de sa forme, dans ce drame non dénué d'humour.
Drame aussi, « Una Promessa », des jumeaux italiens Gianluca et Massimiliano De Serio, sélectionné à la Mostra de Venise : à travers la quête d'un homme dont la femme a disparu, une dénonciation des conditions de travail dans les exploitations agricoles du sud de l'Italie, qui utilisent beaucoup de clandestins.
Citons aussi la comédie de la semaine, « 30 Jours max », de Tarek Boudali, avec Philippe Lacheau et Vanessa Guide : mordu par un rat et croyant, après verdict médical, n'avoir plus que 30 jours à vivre, un jeune flic trouillard s'emploie à devenir un héros.
Avis aux amateurs de vampires et de grand spectacle : « Peninsula », du Sud-Coréen Yeon Sang-ho, suite de « Dernier train pour Busan », labellisé Cannes 2020 et qui a battu tous les records en Asie, sortira mercredi prochain dans les formats permettant les effets les plus spectaculaires (4DX, Screen X, IMAX et ICE Immersion) ; avant-premières partout en France le lundi 19.
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