* Au musée d’Orsay, « James McNeill Whistler (1834-1903), Chefs-d’œuvre de la Frick Collection, New York ». Le peintre américain fait son apprentissage et ses débuts en France puis s’installe en Angleterre, où il est très proche de l’avant-garde préraphaélite. Il développe avec ses glacis fluides un style fondé sur la recherche d’harmonies formelles, ce que reflètent les titres de ses tableaux, « Symphonie », « Nocturne », « Harmonie ». Tandis que la France lui achète une œuvre, « Arrangement en gris et noir n1 : portrait de la mère de l’artiste », l’industriel américain Frick en acquiert 20. Trois portraits et estampes sont présentés avec ceux du musée d’Orsay. « Symphonie en couleur chair et rose : portrait de Mrs Frederick Leyland », dont le mari est mécène de l’avant-garde anglaise et dont l’artiste a dessiné la robe, celui de la peintre Rosa Corder en brun et noir, et « Arrangement en noir et or, comte Robert de Montesquiou-Fezensac », l'esthète qui a inspiré à Proust le baron de Charlus. Une seule salle d’exposition, mais avec des chefs-d’œuvre ! (Jusqu’au 8 mai, musee-orsay.fr)
* Au musée Cognacq-Jay, « Boilly (1761-1845), Chroniques parisiennes », 130 œuvres. Louis-Léopold Boilly chronique pendant soixante ans le quotidien de la capitale. Ses vues très animées sont à la fois des scènes de genre, des vedute et des portraits de toute la société. L'artiste aime la foule, le divertissement et les scènes truculentes. Il est réputé pour les petits portraits qu’il réalise en deux heures, plus de 4 000 au total, même format, même fond et même cadre. Très ingénieux, il réalise la première lithographie en France en 1802, excelle dans le trompe-l’œil et les caricatures, 20 ans avant Daumier. (Jusqu’au 26 juin, museecognacqjay.paris.fr)
* À Lyon, au musée des Beaux-Arts, « À la mort, à la vie ! Vanités d'hier et d'aujourd'hui ». « Vanité des vanités, tout est vanité » : les paroles de l’ Écclésiaste dans la Bible sont une inspiration pour les artistes en Europe du XVe au XVIIe siècles. Danses macabres et triomphes de la Mort au Moyen Âge, scènes de genre ou de cabaret dénoncant la futilité des plaisirs terrestres, compositions florales rappellant le caractère éphémère de la vie, squelettes auprès de couples ou d’enfants, natures mortes autour d'un crâne... La religion chrétienne contribue à cette iconographie avec les figures de Saint Jérôme et Marie Madeleine retirés dans le désert. (Jusqu’au 7 mai mba-lyon.fr)
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