Comment lors de la survenue d'une pandémie éviter les couacs et le retour à des politiques strictement nationales ?, comme l'indiquait Maria Castillo dans un article Open Éditions journal en septembre 2021 : « Les États membres de l’Union européenne semblent avoir découvert leur vulnérabilité dans le secteur de la santé. Face à l’attaque transfrontière du virus, ils ont fragmenté leurs efforts et malmené le principe de solidarité, tandis que l’Union européenne, d’abord sujette aux critiques, finira par déployer ses boucliers. » Pour y remédier, lundi 3 octobre, le Parlement et le Conseil européens ont conclu un accord provisoire sur l’extension du mandat du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC). L'objectif est d'harmoniser les procédures de collecte de données, les valider, les analyser et les diffuser sur tous les pays membres. Un autre focus sera mis sur l'évaluation des risques et le maintien des bases de données pour la surveillance épidémiologique. Enfin il s'agira d'élaborer des approches harmonisées de collecte et de modélisation des données afin de produire des données comparables dans toute l’UE. Le rapprochement ne se fera pas seulement au niveau des données, mais aussi à celui des institutions internationales (OMS) comme nationales afin d'aider ces dernières par exemple à identifier leurs lacunes via des recommandations scientifiques. L'ECDC les aidera par exemple à développer leurs capacités de détection et de séquençage des génomes et des agents infectieux.
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