Démographie médicale

Centre-Val de Loire : 85 % de la population réside dans une zone sous-dotée en médecins

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Publié le 03/06/2022
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La région Centre-Val de Loire, une des plus touchées par la pénurie de généralistes, a mis à jour son zonage. 85 % de la population est désormais dans une zone considérée comme à faible densité médicale.

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Comme les autres régions, Centre-Val de Loire a mis à jour en début d’année le zonage des médecins qui détermine les territoires pour lesquels ils sont éligibles aux aides, à l’installation notamment. Et, dans une des régions les plus impactées par les problèmes de démographie médicale, la situation a continué de se dégrader par rapport au dernier zonage datant de décembre 2020.

Avec le nouveau zonage 2022, c’est désormais environ 85 % de la population de la région qui résident dans une zone d’intervention prioritaire (ZIP) ou une zone d’action complémentaire (ZAC), ouvrant le droit à des dispositifs incitatifs à l’installation des médecins. Cela correspond à 2 177 220 d’habitants.

Lors du précédent zonage, l’agence régionale de santé (ARS) avait décidé de créer un niveau supplémentaire, les zones d’action complémentaire régionale (ZACR) permettant de soutenir financièrement l’installation des médecins aussi dans ces secteurs. Ces zones concernaient 13,9 % de la population régionale. En 2022, ces ZACR sont toutes passées en ZIP. « Ce qui démontre que l’anticipation de l’ARS était conforme aux orientations nationales et réalités de terrain », souligne l’ARS.

Dans ce nouveau zonage, l’Indre-et-Loire est le seul département de la région à conserver encore des zones qui ne sont ni en ZIP ni en ZAC. Dans l’Indre par exemple, l’intégralité du département est en ZIP, à part Châteauroux, dans le Cher seule la ville de Bourges, à l’exception de quelques quartiers, ne passe pas au rouge.

Sur la période 2017-2020, 277 généralistes se sont installés dans la région. « Cependant, ce nombre d’installations n’est pas suffisant pour couvrir les besoins de la population, compte tenu du grand nombre de départs en parallèle de médecins généralistes sur la même période », détaille l’ARS. C’est le Loiret qui a concentré l’essentiel des installations de la région, mais, avec les départs, le solde de médecins généralistes est neutre. Dans la région, seul le département d’Indre-et-Loire connaît un solde positif concernant l’installation de médecins généralistes (+ 17).

 

 

Source : lequotidiendumedecin.fr