Autour d’Albertville, la situation n’est pas encore critique mais le danger se rapproche. Un nombre croissant de généralistes ne vont pas tarder à prendre leur retraite. Une réalité qui ne surprend pas Claude Duray, 73 ans, médecin retraité et maire de Frontenex (Savoie).
« Dans notre petite commune de 2 000 habitants, nous ne sommes pas encore concernés. Mais si on raisonne en termes de bassin de vie, soit plus d’une dizaine de milliers de personnes sur le territoire, ça va se compliquer ».
L’édile a déjà pris les devants. « Lorsque j’exerçais à Frontenex, j’étais un généraliste à l’ancienne. Ça ne me gênait pas de travailler dès 8 heures et d’être appelé en pleine nuit. Puis je suis devenu maître de stage. Je soupçonne d’ailleurs la fac de Grenoble de m’avoir envoyé des internes pour qu’ils voient ce qu’il ne fallait pas faire », raconte-t-il avec malice.
Ce qui ne l’a pas empêché de trouver, il y a dix ans, deux nouveaux généralistes d’une quarantaine d’années pour s’installer à Frontenex tandis qu’un cinquième cabinet médical s’apprête à ouvrir dans la MSP de la commune.
Des personnalités demandent l'entrée au Panthéon de la psychiatre et résistante Adélaïde Hautval
Sur les réseaux sociaux, le retour en force du culte de la maigreur fait des ravages
Avec le désengagement américain, l’OMS annonce une réorganisation et des licenciements
Vaccination, soutien aux soignants, IVG : le pape François et la santé, un engagement parfois polémique