La 3e édition des Atlas régionaux de la démographie médicale, présentée par l’Ordre des médecins jeudi confirme que les régions universitaires sont les plus attractives, en termes de nouvelles installations. La région Pays de la Loire est la plus prisée avec ses facultés de Nantes et d’Angers. En règle générale, « la zone atlantique est plus attractive que la zone méditerranéenne », relève Jean-François Rault, président de la section démographie médicale au CNOM. Tandis que la plus quittée est la région parisienne – y compris Paris intra-muros – où les effectifs ont chuté de 20 % entre 2007 et 2013. En cause : l’insécurité qui pousse les jeunes médecins à s’éloigner des grands centres urbains de Paris et Marseille.
D’ici à 2018, les effectifs de médecine générale vont baisser alors que les spécialistes vont être de plus en plus nombreux. Jean-François Rault explique ce « croisement des courbes » par le fait que « beaucoup de médecins cherchent un statut de salarié et choisissent des spécialités qui les mèneront, par la suite, à rester à l’hôpital ». Dans certains bassins de vie, il y a de moins en moins de généralistes alors que la population augmente. C’est le cas de la Dordogne qui manque de médecins par rapport aux Pyrénées-Atlantiques. Dans le Centre, c’est l’Indre-et-Loire qui concentre les effectifs au détriment des départements voisins.
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