L’ARS Ile-de-France avait été une des premières régions à lancer sa campagne de recrutement pour la création des 400 postes, a minima, de médecins généralistes à exercice mixte et salariés dans les déserts, annoncé par Emmanuel Macron. Sur ces 400 postes, la moitié, ceux du volet 2, sera occupée par des généralistes salariés, l’autre moitié, ceux du volet 1, des généralistes à exercice partagé ville-hôpital.
Pour cette deuxième catégorie, l’AP-HP vient d’annoncer qu’à partir du 1er novembre, 13 postes de généralistes seraient créés dans ses établissements. Ils seront accueillis dans neuf hôpitaux de l’AP-HP et 11 structures de villes, parmi elles des centres et maisons de santé et la Fondation santé des Étudiants de France. Au-delà des postes de généralistes, l’AP-HP a également annoncé la création de 23 postes de médecins spécialistes à temps partagé, dans 17 disciplines différentes.
Tableau : structures de villes et hôpitaux qui accueilleront les généralistes
Moins de la moitié des candidats identifiés sur toute la France
Dans son premier appel à candidature, l’ARS Ile-de-France a annoncé le recrutement d’au moins 27 généralistes à exercice partagé. Avec ces 13 premiers postes officialisés par l’AP-HP, d’autres devraient donc encore suivre sur la région.
Mais si le président de la République voyait cette mesure comme une réponse d'urgence, il semble que le recrutement ne soit pas si aisé que ça. D'après les premiers chiffres donnés par la DGOS au Généraliste, 23 recrutements ont été finalisés pour le volet 1, notamment dans les Hauts-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes ou en Paca. Plus d’une cinquantaine de candidats ont aussi été identifiés dans l’ensemble des autres régions, Pays-de-la-Loire ou Normandie en particulier. Pour le volet 2 sur les postes de généralistes salariés, 120 projets ont été sélectionnés par les ARS. Mais les niveaux de maturité sont très variables selon les structures, les choses avançant plus vite pour les centres de santé déjà existants que pour les projets en cours de construction.
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