À 69 ans, le Dr Philippe Lamont a trouvé, sinon les clés du bonheur, du moins celles de la sérénité et de l’épanouissement. Son secret ? « C’est simple, j’ai plaisir à exercer, à mon rythme et déchargé de toute tâche administrative. Je ne fais que de la médecine », explique le généraliste, qui avait pris sa retraite après 27 ans d’activité comme médecin urgentiste dans le Lot-et-Garonne.
Depuis le mois de mars, le praticien d’origine picarde a rejoint l’équipe du centre de santé de Foulayronnes. Salarié de l’établissement, il y travaille deux jours par semaine.
« Le maire m’a convaincu de rempiler et j’ai bien fait de dire oui. Les patients ont l’air content. Comme j’ai pratiqué la médecine d’urgence pendant presque trois décennies dans la région, je connais quasiment tout le monde, et j’arrive à leur trouver des rendez-vous chez des spécialistes assez vite, sourit le Dr Lamont. J’aime bien voir leur air surpris, puis soulagé, quand je leur annonce qu’ils ont une consultation calée pour tel jour. Quant à moi, depuis que j’ai recommencé à exercer, je me sens à nouveau utile et j’ai retrouvé la forme ».
Pas de surrisque pendant la grossesse, mais un taux d’infertilité élevé pour les femmes médecins
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols