Le risque iatrogénique chez les personnes âgées fragiles n'est pas seulement renforcé par le nombre de médicaments qui leur sont prescrits. La qualité de la prescription est également mise en cause. Selon l'Irdes qui vient de publier une étude, l'usage de médicaments inappropriés comme les anticholinergiques vient encore accroître cette fragilité. Au final, les médecins sont même encouragés à supprimer les prescriptions dont le faible rapport bénéfice/risques est connu.
Dans le détail, une polymédication et une polymédication excessive ont été rapportés chez respectivement 43 % et 27 % de la population étudiée. Presque la moitié de la population (47 %) ont reçu au moins une PPI (prescription potentiellement inappropriée) et 37 % une PPI selon la liste de Laroche. Parmi ces dernières, les plus fréquentes impliquaient les benzodiazépines, les médicaments anticholinergiques, les AINS et les vasodilatateurs cérébraux.
Enfants de la guerre et psychotrauma : carnets de bord de spécialistes français
À Gaza, le chaos laisse peu de place aux soins psychiques
Fin de vie : l’Académie de médecine réitère son opposition à l’euthanasie
Un médecin sur trois déclare avoir été sujet à l’épuisement professionnel, selon une étude Odoxa-MNH