Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) appelle à une réforme profonde système de santé. Ce dernier, axé sur la production de soins doit se réorienter vers une éthique basée sur la personne, selon un avis publié le 7 novembre dernier et remis au gouvernement. La pandémie a révélé les vulnérabilités du système de soins, les faiblesses de la santé publique, les inégalités en France et son inadaptation pour soigner les plus fragiles. « Les racines de la crise sont dues à une technicisation de plus en plus importante de la pratique soignante avec un modèle économique qui privilégie les actes techniques au détriment du temps de la relation de soin », constatent les sages. Les soignants qui interrogent le sens profond de leurs métiers témoignent d'états de souffrance éthique, voire de souffrance psychique. Leur temps croise de moins en moins celui des malades. Quelles solutions préconise le CCNE ? Il ne se contente pas du Conseil national de la refondation (voir notre brève) et appelle à l'organisation d'États généraux pour une éthique de la santé publique (voir avis n° 137). « Les métiers du soin devront bénéficier de conditions d'exercice (salaires, qualité de vie au travail, nombre de postes par service, perspectives d'évolution de carrière, etc.) qui les rendent attractives. » Un long chemin à parcourir…
CCNE
L'hôpital vit « une crise structurelle, morale et systémique »
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Publié le 10/11/2022
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Crédit photo : BURGER/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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