Comment financer les dépassements d'honoraires en médecine chirurgie obstétrique ? Selon le Syngof et l'Union collégiale, l'une des solutions serait la prise en charge par les complémentaires en révisant les modalités du contrat responsable. L'alternative serait de faire bénéficier les cliniques des aides au financement (Migac, Fir, Merri) qui sont très majoritairement versées aux établissements publics (près de 99 % d'entre elles). Pour autant et selon l'étude Quinteles IMS comparant les financements de l'efficience en hôpital public et clinique privée, les établissements privés seraient plus efficients pour financer leurs investissements que les hôpitaux.
Concrètement, les dépassements d'honoraires représentent 900 millions d'euros par an. Résultat, à cause du reste à charge trop important, la part du privé régresse depuis 2011, d'après un panel des 258 actes les plus fréquents de médecine chirurgie obstétrique (MCO). Or, les tarifs du privé coûtent 8 % moins cher que ceux du public, dépassement compris, et 12 % si l'on y inclut les aides à la contractualisation (AC). En conséquence, toujours selon cette étude, si l'hôpital adoptait les tarifs du privé, des économies de 324 millions d'euros seraient alors réalisées.
Cette étude réactive la polémique entre public et privé, alors que la FHP et la FHF avaient, semble-t-il, enterré la hache de guerre avant la publication des chiffres de la campagne tarifaire.
Voir sur ce sujet notre article publié le 9 mars dernier : http://www.decision-sante.com/actualites/article/2017/03/09/hopitaux-ta…
Consulter Etude menée par Quintiles IMS pour l¹Union Collégiale / Le Bloc dans le lien ci-dessus.
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