Prenant acte que « beaucoup de nos concitoyens ont le sentiment que leur territoire est abandonné », Emmanuel Macron ne veut plus « aucune fermeture d'école, aucune fermeture d'hôpital sur notre sol jusqu'à la fin du quinquennat, sauf demandes des maires ». Voilà ce que le président de la République devait annoncer lundi soir s'il n'avait dû reporter son allocution en raison de l'incendie de Notre-Dame de Paris.
Selon le texte du projet d'allocution que le chef de l'État devait prononcer et dont l'AFP a obtenu copie ce mardi, le chef de l'État souhaite « assurer la présence des services publics ». « Nous allons dans chaque région lancer un travail profond avec les élus et les forces vives afin de simplifier le millefeuille de notre organisation selon le modèle adapté à chacun », détaille-t-il, annonçant « d'ici à la fin de l'année » ce « nouveau projet de décentralisation et de différenciation ».
Plus de fonctionnaires sur le terrain, moins à Paris
« Je veux plus de fonctionnaires présents sur le terrain, avec davantage de responsabilités afin de prendre des décisions et d'apporter des solutions concrètes pour nos concitoyens, et moins de fonctionnaires à Paris pour écrire des normes ou créer des règles », dit-il.
« L'Élysée ne confirme ni ne commente les fuites dans la presse au sujet de la sortie du Grand Débat national », a réagi la présidence, après la diffusion du texte par plusieurs médias.
Fin de vie : Catherine Vautrin promet d’encadrer strictement l’aide à mourir, le gouvernement reste divisé
À Gaza, le chaos laisse peu de place aux soins psychiques
Enfants de la guerre et psychotrauma : carnets de bord de spécialistes français
Fin de vie : l’Académie de médecine réitère son opposition à l’euthanasie