« Les objectifs sont les mêmes. Peut-être aurons-nous une façon différente d’y aller », a confié François Braun au Quotidien du médecin, sur une future réouverture des négociations conventionnelles.
Dans cet entretien, le ministre, qui « regrette que la Cnam et les médecins libéraux n’aient pas pu trouver un accord » maintient tout de même « sa confiance à Thomas Fatôme, le directeur de la Cnam, pour (les) mener ».
Sur l’enveloppe qui pourrait être accordée à la médecine de ville, François Braun appelle à arrêter « de raisonner en termes d’enveloppe » et souligne qu’« avec le règlement arbitral, nous avons déjà investi près de 700 millions d’euros ! ».
Préciser, avec les syndicats, les grands axes et la méthode en amont des négos
Quant au cadrage de ces futures discussions, le locataire de Ségur reste ferme sur les enjeux : « Comment mieux répondre aux besoins de la population ? Comment s’organiser entre professionnels - même si nous avons avancé avec la PPL Rist ? Comment mieux aider les professionnels qui sont face à des besoins de santé très importants ? ». Il entend ainsi ne rouvrir officiellement les négos qu’une fois qu’« un accord aura pu être trouvé sur les grands axes et sur la méthode » avec les syndicats.
Le ministre affirme par ailleurs entendre « la crise vécue par les médecins libéraux, le désarroi… ». Néanmoins, il affiche sa fermeté face aux menaces de déconventionnement, qui représente « une impasse, pour les médecins comme pour nos concitoyens ».
Des mesures pour l'été
Pour la préparation de l’été, l’auteur de la « mission flash » en 2022 assure que des mesures sont prises. « Les mesures de la mission n’ont pas été suspendues et la quasi-totalité ont été prolongées », indique François Braun. Il souligne par ailleurs le déploiement des services d’accès aux soins (SAS), dont plusieurs doivent ouvrir d’ici l’été, selon le ministre.
S’il détaille d’autres mesures pour l’hôpital et les ARS notamment, il n’oublie pas « la mobilisation des médecins libéraux, dont je connais l’engagement partout sur le territoire. Pour cet été, je vais leur demander le même investissement que l'année dernière et je sais qu'ils vont le maintenir ».
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