Démographie médicale

Bretagne : 34 % de la population habite dans une zone sous-dense, moins qu'en 2018

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Publié le 27/05/2022
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Alors que de nombreuses régions dévoilent ces derniers mois le nouveau zonage pour les médecins, voilà plus d'un an que celui de la région Bretagne est entré en vigueur. C'était le 1er janvier 2021. Il renseigne que 34,6 % de la population habite dans une zone sous-dense médicalement, un chiffre en baisse de sept points par rapport à 2018.

En Bretagne, 34,6 % de la population réside dans une zone sous-dotée médicalement, soit un chiffre en baisse de sept points par rapport à 2018. C’est résultat du nouveau zonage pour les médecins de la région, entré en vigueur le 1er janvier 2021, après une concertation auprès des représentants de la profession (URPS médecins, commission paritaire régionale, Ordres professionnels, URBREIZH, représentants des étudiants) ainsi qu’avec les partenaires (Conseil régional, conseils départementaux, Assurance maladie, facultés de médecine, MSA, représentants des usagers, préfecture de région, association régionale des maires) réunis en groupe de travail régional.

Ainsi, les zones d’intervention prioritaire (ZIP) représentent 10,9 % de la population et sont éligibles à l’ensemble des aides (de l’État issues du Pacte Territoire Santé (PTS), aides conventionnelles de l’Assurance maladie, aides des collectivités territoriales, aides fiscales). En 2018, les ZIP concernaient 10 % de la population régionale.

Les zones d’action complémentaire (ZAC) sont en baisse de près de 10 points ! Elles représentent 23,7 % de la population et sont éligibles aux aides de l’État issues du Pacte Territoire Santé (PTS) et aux aides des collectivités territoriales. En 2018, les ZAC concernaient 32 % de la population régionale.

Les zones d’accompagnement régional (ZAR) représentent 10,6 % de la population et sont éligibles aux aides de l’État issues du Pacte Territoire Santé (PTS), aux aides des collectivités territoriales ainsi qu’à une aide à l’installation complémentaire de l’ARS financée sur le Fonds d’Intervention Régional (FIR), à hauteur de 25 000 €.

Les zones de vigilance représentent elles 54,8 % de la population et ne sont pas éligibles aux aides à l’installation. Elles peuvent néanmoins bénéficier d’un accompagnement dans la mise en place d’un exercice coordonné pluriprofessionnel. Elles sont elles aussi en baisse puisqu’en 2018, les zones de vigilance concernaient 58 % de la population régionale.

« Les contrats d’aides à l’installation et au maintien des médecins dans les territoires déficitaires en cours, conclus lors de l’application de l’ancien zonage arrêté en 2018, se poursuivent jusqu’à leur terme, sauf résiliation », précise l’ARS dans son communiqué daté du 29 décembre 2020.


Source : lequotidiendumedecin.fr