Les candidats pour accueillir l’Agence européenne du médicament, pour l’instant encore sise à Londres, se bousculent. Celle-ci va en effet devoir déménager après le coup de tonnerre européen de juin provoqué par le vote favorable au Brexit des électeurs britanniques. C’est au tour de Lille de se déclarer candidate. L’ensemble de la classe politique locale dont Martine Aubry, la maire de Lille, a publié un communiqué commun sur le sujet. Leur argumentation porte sur l’importance de la filière santé de la région Hauts-de-France : « 27 000 personnes y travaillent, générant un chiffre d’affaires global de plus de 11,5 milliards d’euros. » Début août, la députée européenne Françoise Grossetête proposait la candidature de la ville de Lyon à la ministre Marisol Touraine.Quant au député Gérard Bapt, il suggère la candidature de la ville de Toulouse.
Cependant, la France a peu de chances de voir une de ces candidatures retenue à cause de l'affaire Mediator qui a laissé des traces.
En Europe, plusieurs fédérations nationales de l'industrie pharmaceutique, comme celle de l'Italie, mais aussi en Suède et au Danemark, militent déjà ouvertement pour obtenir son siège.
L’EMA est installée à Londres depuis 1995.
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